Une autre hypothèse consistait à mettre l’épanouissement de l’intelligence sur le compte d’une éducation libérale : un enfant argumente dans la mesure où on respecte sa liberté d’expression. Si l’enfant ne peut pas dire ce qu’il pense de peur d’être frappé, son intellect se recroqueville sur lui-même ; ça donne un être troublé. S’il est effectivement frappé, c’est encore pire car la douleur provoque un étourdissement qui l’empêche de raisonner correctement ; ça donne un être borné. S’il reçoit des coups sur la tête ou le visage, ça provoque des dysfonctionnements cérébraux pouvant aller jusqu’à des lésions irréversibles ; ça donne un abruti.
Cela ayant été scientifiquement prouvé, les cruels châtiments corporels que nos parents avaient abondamment reçus à l’école étaient désormais interdits.
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