Maman et Nani continuaient à me tarauder pour que j’acceptasse d’y retourner. Pour mettre fin à ce tourment, je demandai explicitement :
« Chuis pas obligée, d’y aller ?
- Non, l’école maternelle, c’est pas obligatoire. »
répondit Nani.
Ouf ! Quel soulagement, enfin ! Je n’avais plus qu’à conclure :
« Alors, j’y vais pas. »
Avant de parler, j’avais besoin de reprendre mes esprits et de respirer. J’étais encore sous le choc.
extrait de Une vie qui s'effondre
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