Lorsque nous nous croisâmes dans le couloir de la grande école, s’il avait vu seulement les lunettes, il se serait dit : « tant pis » ; je crois qu’il m’aurait retourné le bonjour. Le cache, ça ne faisait pas le même effet. On aurait dit que mon œil avait été arraché et qu’une grosse boule de chair avait poussé par-dessus. C’était laid, horrible et effrayant.
En plus, moi, on m’avait promis-juré-craché que je ne porterais le cache que deux mois ; qu’après, je n’en aurais plus. Camille ne le savait pas. Il pouvait croire que c’était devenu comme ça pour toujours.
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