Brusquement envoûtée par l’émotion,
j’oubliai que j’étais à l’école, j’oubliai que je marchais dans un rang ;
j’oubliai que je traversais la cour des garçons. Seul Camille resta présent en
mon esprit ; tout le reste s’effaça et je me mis à danser, à sautiller en
remuant les épaules et en chantant :
« Ça s’en va et ça revient »
assez fort pour que Camille pût entendre de là où il était.
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