C’était quand j’avais cinq ans et demi. Ce matin-là – comme souvent,
le matin – il avait été prévu que j’allasse à l’école maternelle. Maman
était en train de fermer la porte de l’appartement et moi, je
l’attendais sur le pallier, en haut des escaliers.
« C’est maintenant ou jamais ! »
Je
savais que ça ne se pouvait pas pour de vrai mais mon rêve m’avait
rendu la chose si familière ; je m’étais si bien entraînée…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire