Je traversai la cour de récréation en tenant fièrement la main de ma
Nani, sous un chaud soleil de juin. Nous atteignîmes le portail ; le
garçon aux cheveux blonds et bouclés était à proximité, sur le trottoir.
Il tenait la main de sa mère qui discutait avec une autre dame.
Passant à côté de lui, je le désignai du doigt et dis à Nani :
« Il s’appelle Camille »
afin qu’il sût qu’il existerait un petit peu dans les yeux de ma Nani.
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