En fait, ce qui m'étonnait surtout, c'était de me prendre à soutenir cette position parce que quand j'étais petite et que ma famille m'avait emmenée voir Blanche-Neige au cinéma, j'avais failli pleurer en voyant ce garçon pas beau surgir dans l'écran comme un imposteur. Je n'avais pas du tout aimé cette fin. Alors, comment se faisait-il qu'au moment d'entrer dans l'adolescence, je défendais ce rêve comme s'il était le mien ? Peut-être parce que j'étais si mal dans ma peau que je désirais être dans celle de quelqu'un d'autre.
N'importe ! J'en revins tout de même à mon propre rêve de toujours :
« Tu crois qu'un jour j's'rai copine avec des blousons noirs ?…»
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