Mon père regarda donc la porte de cette soute puis, comme elle tardait à s'ouvrir, il promena son regard à droite à gauche, avant de l'arrêter soudainement vers un point précis. Curieuse, je le suivis pour voir ce qui avait retenu ainsi son attention et vis un garçon qui venait de paraître à la porte de l'autocar. C'était un garçon aux cheveux blonds et bouclés, ce garçon agité qui, à l'aller, était monté dans le car en disant à ceux qui le suivaient :
« Ouais ! les places du fond sont encore libres. V'nez ! on prend les places du fond… »
extrait de Silence
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