Au début de chaque récréation, je restais toujours dans mon coin, timidement, tête baissée, n'osant pas me joindre aux autres mais toujours une voix m'appelait, toujours la même. À qui donc appartenait cette voix ?
M'étant posé la question, au début de la récréation suivante, j'allai me placer, comme d'habitude, en marge du terrain, tête baissée, et j'attendis mais dès que le rituel : « Angélique, viens ! » se fit entendre, je levai les yeux en direction de la voix, rapidement parce que ça bouge, sur le terrain, et vis Olivier détourner le regard précipitamment.
extrait de La Courbevoisienne de Cesson
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