Était-on sérieux, là ? Certes, non ! Les filles de ce groupe s'échangeaient des petits rires sous la table, contentes de se retrouver, au terme des grandes vacances, dans la même classe. Face à monsieur Bébert, elles se réjouissaient à l'avance des espiègleries qu'elles allaient inventer ensemble, tout au long de l'année scolaire, pour déroger au règlement.
Les plaisanteries du professeur ne dupaient personne. Il n'avait devancé les arguments des plus réfractaires que pour mieux les contrer par la suite. C'était couru d'avance. Il commençait par tendre une perche aux élèves turbulentes pour les laisser se défouler deux minutes ; après quoi, il allait sûrement nous sortir un :
« Bon, allez ! maintenant, soyons raisonnable !… »
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