Mais moi, j'étais sage. Je n'étais pas comme les filles agitées qui riaient à la lecture du règlement scolaire. Pour avoir envie de rire, en entendant ce sinistre réglement qui allait nous être imposé pendant toute la période qui nous séparait des prochaines grandes vacances, il fallait faire le choix de la désobéissance. Pour ça, ces filles-là, je les avais vues à l'œuvre l'an passé ! Elles riaient toujours, quand elles faisaient des bêtises… mais elles arrêtaient de rire quand elles étaient punies. L'histoire avait toujours cette finalité.
Alors, bien sûr, les filles qui voulaient faire des bêtises tâchaient de s'arranger pour ne pas se faire prendre mais, à la longue, la menace d'une sanction agit comme la sanction elle-même et, s'il veut avoir l'esprit en paix, l'enfant grandissant doit apprendre à s'assagir.
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