Levant les yeux, je pus me rendre compte que tout le monde était bien là, y compris les plus bruyantes, qui me regardaient ensemble, comme si elles s'étaient dit des choses sur moi.
Des choses méchantes, à tous les coups.
Bien entendu, aucune n'avait son tablier. Était-ce encore de cela dont il était question ?
Non loin d'elles, Carole et ses copines, sans leurs tabliers, me regardaient aussi, sans parler. Ailleurs encore, d'autres filles me regardaient pareil, sans leurs tabliers. Anne et Fabienne en faisaient autant. Partout dans la classe, je ne voyais que des élèves de cinquième, sans leurs tabliers, qui me regardaient sans rien dire, d'un air d'attendre quelque chose, au nom de la classe.
Murielle, assise sur sa table, les pieds sur sa chaise, me regardait pareil que les autres, ni plus ni moins. Elle n'avait pas son tablier non plus. Anne-Marie était assise à côté d'elle.
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