D’un autre côté - en y réfléchissant – le faire disparaître, j’en
étais capable. Ben ouais : quand je voulais me débarrasser de lui, je me
réveillais et ça le faisait disparaître.
Ce n’était pas le genre
de cauchemar dont je me réveillais angoissée, avec l’impression que le
monstre était toujours là, tapi dans un recoin de la chambre. Non, je me
réveillais juste, en sursaut, et je me disais :
« Pfff ! Encore lui ! »
Avant
de me rendormir sur autre chose. Je ne faisais jamais le rêve de
Camille deux fois de suite dans la même nuit. On aurait dit qu’il ne
venait qu’à son heure.
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