Tandis que les filles, autour de moi, s'acharnaient à me bousculer pour m'extirper de mon bureau, je me mis à hurler de toutes mes forces. Brigitte ne tarda pas à paraître sur le seuil de la porte et s'enquit de ce qui se passait. Des filles le lui expliquèrent, pendant que je restais accrochée à ma table, lui lançant mes regards les plus désespérés.
Elle ne fit pas le moindre pas vers moi, ne m'adressa pas la parole. Elle resta à l'entrée, de sorte que toute la classe pût se rendre compte qu'elle me regardait comme si j'étais une timbrée, avant de conclure :
« Bon ben laissez-la tranquille. »
Elle s'en retourna comme elle était venue.
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