Suite de la promenade : je longeai la façade sans m'approcher du portique. Pourtant, cette bande de garçons qui ne faisaient que rigoler entre eux me virent passer et me firent leur cinéma habituel :
« Hé, la fille ! dis qu't'es amoureuse d'Éric.
- T'as pas intérêt à l'dire. »
Comme si j'avais de l'amour dans mon cœur broyé par le chagrin !
Pis d'abord, j'm'appelle pas la fille, j'm'appelle Angélique.
« Non, chuis pas amoureuse d'Éric. »
Et qu'on me fiche la paix.
Après, une fois revenue à l'aire de jeux, je n'avais plus qu'une chose à faire, m'asseoir à l'extrémité de mon tube et attendre la fin. Et l'autre espèce d'Éric n'avait pas intérêt à venir m'embêter.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire