Ce qui se passa, c'est qu'il m'emmena au milieu de la clairière et demanda à voir mon papafe. Et comme ce n'était pas possible, il retourna en direction du sous-bois en disant :
« Alors, tant pis pour toi. J'te laisse là toute seule et tu s'ras perdue.
- Eh ben tant pis, ch's'rai perdue. »
Je me mis à pleurer, toute seule, perdue au milieu des bois.
Éric revint sur ses pas et me dit gentiment :
« Non, pleure pas ! J'vais pas t'perdre. T'inquiète pas ! Viens, suis-moi ! J'te ramène. Tu s'ras pas perdue. »
Curieux, ce revirement soudain !
extrait de Éric
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