Les deux moniteurs, pourtant, continuèrent à tarauder Éric. Côte à côte, sur le balcon, devant la porte latérale par laquelle d'Artagnan était arrivé avec Éric et son copain, ils dirent, genre :
« Oh ! regardez Éric qui fait de la couture. Comme c'est mignon !… »
a colère d'Éric remonta au quart de tour et son copain s'empressa de le rappeler au calme :
« C'est rien. Fais pas attention ! »
Et voilà que les deux moniteurs me firent intervenir dans leurs moqueries :
« Regarde ! y a ton amoureuse. T'es pas content de faire de la couture avec ton amoureuse ? »
Soit dit en passant, moi, je ne faisais pas de couture. J'étais toujours sur le balcon, moins disposée que jamais à participer à ce maudit atelier.
Ça n'empêchait pas les moniteurs d'insister lourdement :
« Oh ! regardez Éric, comme il est mignon. Il fait de la couture avec son amoureuse. »
Je connaissais ce syndrome :
« C'est l'âge bête »
disait toujours ma mère en levant les yeux au ciel, quand mon grand frère me cassait les pieds avec des blagues du même niveau.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire