De plus, un détail, non des moindres, de nature linguistique, doit être pris en considération. La maîtresse du cours préparatoire avait souvent dit et répété que quand on rencontre un pronom personnel dans une phrase, on doit toujours chercher à quoi il se rapporte. La phrase de l'élève : « on vient à l'école pour préparer notre avenir » est parfaitement claire dans le français courant mais est grammaticalement fausse parce que notre, première personne du pluriel, se rapporte à on, troisième personne du singulier. En cela, la correction de la maîtresse : « on vient à l'école pour préparer SON avenir » ne tolère aucune objection. Pourtant, elle est ambiguë parce que son peut tout aussi bien se rapporter à école qu'à on. En outre, à aucun moment de son cours la nouvelle maîtresse du CE1 ne souligna ni ne permit à quiconque de souligner le piège contenu dans son axiome.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire