On m'éloigna de quelques pas, sur le chemin du retour, pour me dire :
« Ça y est ! c'est fini. Là ! tout va bien. »
tandis que Tonton était resté en arrière, près de la poubelle, comme s'il parlait aux serpents.
Plus tard, dans la journée, je retrouvai mon nounours à la maison, tranquillement posé sur un canapé. Pourtant, avant la balade, j'étais persuadée qu'il était rangé dans la salle de jeux. J'en aurais mis ma main à couper.
Je me souvenais avoir fait un drôle de rêve, dans l'après-midi, mais je ne me souvenais ni être allée faire la sieste ni m'en être réveillée.
extrait de Les serpents de Cesson
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