Ça tombe bien, me direz-vous, mon projet correspondait pile-poil à ce qu'on était sur le point de m'imposer. En fait, ce n'était pas une coïncidence. C'est un projet que j'avais élaboré avec ma grande sœur ; plus exactement, c'est un projet que ma grande sœur m'avait mis dans la tête pour me préparer à accepter une fatalité à laquelle j'allais être confrontée. L'intention de ma grande sœur était louable, elle avait juste voulu me faire adopter une disposition d'esprit propre à me plaire à l'école. Ce faisant, elle avait glissé en mon esprit des notions qui n'étaient pas miennes, à la base, et qui n'étaient pas siennes non plus, d'ailleurs. Elle les tenait du monde des adultes, du monde de l'école. En somme, il s'agit là de besoins créés par la publicité. Le ver est dans le fruit.
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