Pourtant, à la rentrée au cours préparatoire, à l'issue des grandes vacances réparatrices, je m'étais dit que j'étais grande et qu'à la grande école, je ne pleurerais pas. En classe, tout avait bien commencé. La maîtresse me traitait comme les autres enfants. Elle nous offrit à chacune de beaux livres et cahiers tout neufs, pour apprendre à lire et à écrire, et je lui dis merci. Moi-même, j'étais venue avec un beau cartable tout neuf et une belle trousse toute neuve remplis de beaux jouets tout neufs pour apprendre à lire et à écrire. J'étais heureuse.
extrait de La pleureuse
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