Cependant, dès que nous étions sorties en récréation, tout avait basculé d'un coup. Tout avait recommencé exactement pareil qu'en maternelle, le même cauchemar, et moi, j'avais pleuré parce que ce n'était pas possible autrement.
Mais là, la nouvelle maîtresse, du cours préparatoire, s'était approchée et avait grondé toutes les filles qui m'entouraient, qui se moquaient de moi et me montraient du doigt en disant :
« Hou, la pleureuse ! Hou, la pleureuse ! »
Alors, les filles, penaudes, avaient arrêté de m'embêter mais l'une d'elles, une brune aux cheveux raides, s'était retournée vers la maîtresse et lui avait répondu :
« C'est la maîtresse [de maternelle] qui nous a appris. »
Il y avait de la contrariété dans sa voix, on aurait dit qu'elle avait reproduit la scène qui s'était perpétuée tout au long de l'année de maternelle pour prendre la nouvelle maîtresse à témoin du mal que l'ancienne avait obligé tous les enfants à me faire.
Cette fille, je crois bien que c'était Laurence. Vous savez, celle avec les petites joues toutes roses qui est déjà apparue dans mon chapitre X.
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