Moi, à Voisenon, je n'avais rien ni personne à quoi ou à qui me raccrocher. Alors, la souffrance générée par le règlement scolaire imbécile inventé par les inconnus de l'éducation nationale, je la subissais de plein fouet à chaque instant passé à l'école.
Alors, tout au long de chaque récréation, je restais prostrée dans un petit coin et je pleurais. Je me creusais la tête pour trouver le moyen de sortir de là mais je ne trouvais jamais et chaque jour, chaque matin, je me voyais contrainte de retourner à Voisenon subir encore une journée faite de torture mentale et d'ennui ; et encore une autre journée, et encore une autre… Quand est-ce que ça allait s'arrêter ?!
extrait de L'issue sans secours
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