Plus l'heure de la récréation approchait, plus je me sentais angoissée. Quand, à la fin du cours, la prof sortit de la classe, la fayotte à la queue de cheval perdit le ton mielleux que je lui avais entendu auparavant et me dit sèchement :
« Bon, allez. Pousse-toi. On va te ranger tes affaires puisque t'es même pas capable de le faire toi-même.
- Nan.
- C'est la prof qui l'a dit. T'as pas entendu ? Alors, maintenant, pousse-toi de là ! On va pas y passer la journée.
- Nan. »
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