Murielle, quand je la croisait dans les couloirs, elle baissait les yeux et faisait semblant de ne pas me voir. Se sentait-elle coupable ? J'ai déjà dit que j'avais parfaitement compris sa position mais elle n'en savait rien.
Aussi, la voyant passer dans un couloir, j'allai droit devant elle et lui dis :
« Tu veux venir chez moi, mercredi après-midi ? »
et son visage s'éclaira.
Après tout, c'était surtout à Cesson que j'avais besoin d'elle, en particulier pour m'aider à éclaircir le mystère de la balle de tennis ensorcelée… mais ça, j'en parlerai plus tard, dans un autre chapitre.
Tu ne perds rien pour attendre, Olivier !
Plus tard, Murielle m'invita à son tour au Mée-sur-Seine et nous entretînment ainsi des relations en dehors de l'école, sans que rien n'y laissât paraître.
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