Le petit était derrière moi et avait ses deux bras enroulés autour de ma taille, comme s'il me portait.
« C'est bizarre, lui dis-je, j'ai l'impression qu'tu m'portes et qu'tu m'ramènes à l'endroit d'où t'es v'nu m'chercher.
- C'est l'cas, répondit-il.
- Nan, c'est pas l'cas. Chuis v'nue toute seule. C'est moi toute seule qu'ai décidé d'faire le rêve de Dieu. T'étais même pas là, toi, au début du rêve. Et pis d'abord, j'ai pas besoin qu'tu m'tiennes. Lâche-moi ! »
extrait de La fin du rêve
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