Bref, ma mère se faisait du souci parce que le départ du car pour la colonie était prévu un matin, de bonne heure, à Paris. Plein de fois, elle me répéta qu'il ne faudrait pas que je nous mette en retard, sinon, le bus partirait sans moi et finie la colonie ; si bien que j'en arrivai à avoir peur de ne pas pouvoir être prête à temps.
Le matin du départ, dès que j'entendis : « c'est l'heure », je me préparai en quatrième vitesse, encouragée et aidée par la voix qui me parlait ; je bondis dans mes chaussures et… où donc était ma mère ?
« Maman, chuis prête. »
Pas de réponse.
« Maman ! Maman ! »
criai-je de plus en plus fort. Nous n'allions tout de même pas être en retard à cause d'elle, maintenant !
extrait de Moteur
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