Entre-temps, je vis toutes les filles de mon dortoir ranger toutes leurs affaires non vestimentaires dans leurs tables de nuit : papiers à lettres, jeux, livres, peluches… Pourtant, nous n'en n'avions pas encore reçu la permission.
Dans le doute, j'allai voir une monitrice et lui demandai confirmation.
« Ben, t'as pas entendu ? Faut t'déboucher les oreilles. Que les vêtements, on t'a dit. »
Puis, on nous demanda de fermer nos valises et de les aligner dans un coin du dortoir.
Le moniteur de tout à l'heure reparut. Paniquée, j'allai le voir et lui dis :
« J'ai sorti que mes vêtements.
- C'est très bien. »
Les valises furent emportées. Mon papier à lettres, mes enveloppes et mes stylos me furent confisqués. Ainsi, dès le début de la colonie, je fus affligée d'une cruelle punition parce que j'étais obéissante.
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