En clair, même si la lecture de ce fichu règlement n'était propre qu'à nous procurer de l'ennui, nous devions nous le coltiner par charité bénévole envers notre prof parce que les gens qui lui payaient son salaire - et qui n'étaient pour nous que des étrangers - exigeaient de lui qu'il nous ennuyât avec ça.
Tels étaient, grosso modo, les murmures qui montaient dans la classe, dans une atmosphère de sévérité courroucée propre au milieu dont étaient issues les jeunes filles de bonne famille qui composaient la majeure partie de notre classe.
Monsieur Bébert objecta que la lecture du règlement n'était, somme toute, que le premier cours de l'année scolaire et qu'un cours n'est jamais ennuyeux. C'est le prof qui rend le cours ennuyeux… ou pas ; et que c'est en intéressant les élèves à son cours que le professeur mérite son salaire.
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