Ça me faisait peur que le garçon me tînt, ainsi, hors de mon monde mais je n'avais rien à craindre, puisque c'était mon père qui m'avait dit.
En plus, il était beau, il me souriait. Il était gentil. Je voulus bien me laisser aller à imaginer que je dansais avec lui en lui faisant des sourires.
Dansant en me tenant les mains, le garçon me demanda :
« Qu'est-ce que ce serait, le bonheur, pour toi ? »
- Pour moi, le bonheur, ce serait que les enfants, à l'école, jouent tous ensemble »
répondis-je.
Et là, me maintenant toujours les mains, il me fit faire volte-face en disant :
« D'accord. Attends-moi là ! J'm'en occupe. »
Et là, il me poussa en arrière, il me fit entrer dans le temple et partit très vite.
extrait de Empêtrée dans l'imaginaire
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